lundi 21 novembre 2011

Traduction et tarifs : quelques réflexions de la Marmite

Voici un petit billet qui résume bien les enjeux relatifs à la tarification de la traduction. Et qui me rappelle que je n’ai pas abordé cette question lors de ma récente formation sur la traduction d’emballages. Merci la Marmite !

dimanche 6 novembre 2011

Ce que jai vu à l’AGE

L’assemblée fut.

Certains se sont déclarés vainqueurs au lendemain de celle-ci. Les membres réunis ce soir-là ont choisi de demander qu’on enlève à Paul son assurance collective, sa plateforme de formation à distance, sa permanence au Centre-ville — et quoi d’autre encore — pour donner à Pierre le droit de se présenter à la pharmacie sans carte d’assurance médicaments, comme s’il travaillait au salaire minimum et qu’il avait besoin de l’aide de l’État pour rejoindre les deux bouts.

Ce que j’ai vu ce soir-là, ce sont des vainqueurs pour qui la seule injustice qui compte, c’est celle dont ils se croient la victime privilégiée. Quelle importance si réparation pour celle-ci se traduisait en injustice pour les vaincus?

J’ai entendu de nombreux vainqueurs jeter leur fiel et leur mépris sur les bénévoles qui se dévouent à faire avancer la profession. Je ne m’attends pas à les revoir en comité, ils n’ont sans doute jamais entendu parler de John F. Kennedy et de son inoubliable « Ask not… » De tout façon, ils risqueraient d’apprendre que leur géniale idée a également taquiné l’esprit de bien d’autres avant eux, et des plus dévoués.

J’ai vu des vainqueurs accuser de corruption une femme qui a donné à sa profession et à son Ordre sans rien demander en échange. Aurait-elle cru qu’elle recevrait un jour une telle gifle? Encore une chance que nous avons pour président un homme qui a su se porter à sa défense. Merci François pour cette sainte colère, elle me fut salutaire.

La dernière chose que j’ai vue ce soir-là, c’est que nous, Québecois, sommes tellement convaincus de la corruption qui se tapit dans le cœur des autres que, le plus souvent, nous lui faisons la part belle en donnant à nos intérêts propres un plus grand poids qu’à ceux de la collectivité.

Ce ne fut pas pour moi un grand soir.