mercredi 21 décembre 2011

La fin du Bureau de la traduction ?

D’après un reportage de Radio-Canada, un « consultant » aurait reçu le mandat de partir à la recherche d’économies à réaliser au sein du Bureau de la traduction. Qui n’entrevoit pas dans ce mandat le spectre d’une nouvelle vague d’impartitions comme celle qui a déferlé sur le Québec depuis une vingtaine d’années ?

Or, si les traductions du GC cessent de faire l’objet d’une révision par les professionnels chevronnés du BT, la plaie que sont les mauvaises traductions — que l’on constate déjà dans le site Web de certains ministères et organismes fédéraux — risque de se transformer en veritable épidémie.

En effet, on sait que le gouvernement actuel ne fait pas une place enviable aux francophones dans les ministères. Dans un tel contexte, il y aura de moins en moins de personnel en mesure de contrôler la qualité de traductions livrées par des cabinets de Toronto, de Calgary, de Vancouver, voire de Pékin.

La langue francaise au Canada aura alors perdu un important allié.