lundi 9 avril 2012

Mon texte dans Le Devoir

En février, le journaliste Fabien Deglise proposait aux lecteurs du Devoir d’imaginer le monde en 2112. En bon amateur de science-fiction et de futurologie, j’ai tout de suite voulu participer. J’ai donc rédigé un court dialogue que j’ai envoyé au courrier des lecteurs.

Dimanche, en parcourant la une du Devoir sur mon iPod touch, j’ai remarqué un article présentant les résultats du Projet 2112. Et, parmi des extraits de lettres de lecteurs, à la toute fin, j’ai retrouvé mon dialogue imaginaire :

http://www.ledevoir.com/projet-2112-lettres-de-lecteurs

Fait à noter : le texte à été presque entièrement rédige sur ce même iPod touch, dans le métro et l’autobus. Pas de Siri pour moi, cependant.

samedi 31 mars 2012

Harry Potter à la rescousse des traducteurs?

Non. Pas vraiment.

Vous êtes pottophile? Lisez ceci, vous changerez peut-être d’idée :

Harry Potter and the 800 lb Gorilla

En tout cas, ça ne m’encourage pas à les lire, ces bouquins, ni à voir les films.

jeudi 22 mars 2012

Pas convaincu

Cette vidéo, si bien faite soit-elle, ne me convainc pas.



Mon commentaire découle-t-il du plus vil corporatisme? À vous de juger. Quand même, je vois presque tous les jours des phrases traduites par des apprenants. Ces apprenants sont souvent ingénieurs. Qu’importe; ils ne connaissent rien à l’interférence linguistique, et ça paraît. Le résultat : des phrases boiteuses, peu idiomatiques et, souvent, à contresens du texte de départ.

Par ailleurs, un million d’utilisateurs, au Québec, ça représentait le quart de la population active en 2011. Passons donc pour les 80 heures.

Et c’est à un apprenant de quel niveau que l’on donnerait la phrase suivante à traduire, tirée de Wikipédia?

This disturbance revealed the extent that interconnections had evolved without adequate high-level planning and operating oversight to try to prevent such events, and that interconnected power systems frequently had varying operating standards and procedures developed somewhat independently by each member on the interconnection.
(Extrait de Wikipedia, article sur la NERC, le 22 mars 2012)

C’est mon quotidien, de rendre ce genre de truc compréhensible pour un public québécois, dans un français correct.

Est-ce que je deviens plus sensible avec l’âge, ou est-ce que plus le temps passe, plus il semble y avoir de gens pour croire que la traduction, c’est une affaire d’amateurs... Et de plus en plus de modèles d’affaires conçus pour profiter de cette croyance?

dimanche 26 février 2012

Alerte typographique

Vu dans le métro vendredi matin.


Ce qui choque le plus, c’est l’apostrophe. Incroyable quand même qu’un graphiste travaillant pour une agence de pub puisse faire une telle bourde d’amateur.

Le truc pour l’éviter est pourtant simple : tapez « J’aime », puis supprimez le J. Au moins, comme ça, pas de risque d’avoir une apostrophe à l’envers.

Et le tréma sur le J ? C’est un gag visuel qui rappelle le ï dans le nom de l’entreprise, alors ça passe! En tout cas, ça passe mieux qu’une apostrophe laissée à l’envers par mégarde ou ignorance ou insouciance.